Les banques se prépareront au pire, mais la reprise n’est plus très loin.

Les banques se préparent à des conditions économiques plus difficiles et à une possible récession mondiale en 2023. Comme pendant les récessions précédentes, elles feront face à l’adversité en attendant que l’orage passe. Mais les entreprises les plus malines veilleront à ce que les investissements qu’elles réalisent les placent en position de force pour la reprise économique qui suivra.

Voici ce que nous prévoyons pour 2023 :

  • Les explorateurs de processus (process miners) seront les héros de 2023, car les banques réorienteront leurs dépenses d’innovation.

    Les banques ignoreront l’attrait du metaverse et donneront la priorité à l’efficacité opérationnelle et au contrôle des coûts, en alignant l’innovation sur l’automatisation, l’efficacité et la réduction des effectifs. Les explorateurs de processus seront les héros de la récession économique, aidant les banques à innover pour sortir de la récession, tout en réduisant les coûts de façon spectaculaire. Mais les entreprises doivent veiller à ne pas numériser aveuglément et à ne pas éliminer toute intervention humaine dans leur recherche d’économies, car les clients préfèrent les expériences hybrides aux expériences purement numériques ou physiques.

  • Les banques qui ne s’attaquent pas à leur dette technique perdront du terrain face à leurs concurrents plus agiles.

    Les banques ont accumulé un énorme arriéré de demandes en raison des coupes budgétaires cycliques liées au bug de l’an 2000, à la crise financière et aux acquisitions à grande échelle. Les tentatives de réduction de la dette technique sont à nouveau contrariées ; la réduction des coûts est devenue une priorité pour 73 % des entreprises de services financiers. Certaines vont réorienter les budgets technologiques de la transformation des systèmes centraux vers des solutions d’engagement numérique, ce qui peut s’avérer être une erreur. Plus les banques tardent à passer à des systèmes centraux modernes, plus elles risquent de perdre des marchés au profit de concurrents plus agiles, capables de fournir des informations en temps réel et de configurer des produits et des services de manière flexible ou rapide.

  • La finance verte atteindra une valeur de 1,2 trillion de dollars après une année de stagnation.

    Le marché mondial de la finance verte se redressera à partir de 2022, les gouvernements et les sociétés financières intensifiant leurs activités de financement vert pour faciliter la reprise économique et atteindre leurs objectifs climatiques. Les obligations vertes se tailleront la part du lion et représenteront 75 % du marché de la finance verte. Les prêts verts doubleront à partir de 2021 pour atteindre 270 milliards de dollars, soutenus par l’octroi par les gouvernements de financements à faible coût pour les technologies vertes et les projets de réduction des émissions, comme l’Inflation Reduction Act aux États-Unis.

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Note : cet article a été traduit. Langue originale : anglais.